dimanche 18 décembre 2011

Sur la route

-> Trame d'étoiles

Enjoy the ride
ou alors bon vent

We have a dream

Quatre mains
Plus encore
Fil
Trame
Toile
Chaleur
Fonte des glaces
Coeurs ouverts

Coeur dans une boîte à voeux
Perle noire
Apaise toi Océan
Porte moi Océan
Lapis Lazuli
Bouddha de médecine
Agathe Mousse
Mains vertes
Coeur blanc

Mue de libelull'
Yeux de nuit
Yeux d'eau
Aîles blanches de chouette
Sagesse
Métamorphose
Métempsychose
Combien de vies?
Qu'a t'on appris?
Qu'avons nous à découvrir?
A nourrir...

Dépouillement
Nue
Je cherche la nudité

Henné sur les doigts

Le temps de comprendre
Le temps de recommencer
Laisser Passer

J'ai soif

T'as quoi dans les yeux toi?

Une tasse de café chaud avec lait de noisettes et touche de miel de longanier
Une tasse de thé vert citronnée
Un jus frais de pamplemousse/orange
Je reprends pied sur fond de musique douce, un rien mélancolique en forçant la joie de vivre

Ca à un air d'un journal de bord

"Mon capitaine, le bateau prend l'eau"
"Envoyez par dessus bord ce qui est trop lourd, faut qu'on s'allège;
et nourrissez moi ses requins avec cette chair humaine vivante qui nous pourrie l'équipage!"

Il a neigé mon capitaine, tout juste quand c'était tout gris sombre dans ma tête,
tout juste quand les gens étaient gris trop sombre, gris suie sans ramoneur;
c'était beau ce manteau blanc sur mes épaules pour quitter les charbons ardents.
La cendre s'est éparpillée vite dans les flocons.

Une nouvelle tâche rouge attend de s'épanouir.
rouge foncé, un rien grenat, un rien bordeaux
Un nouvel Amaryllis, 3 fleurs d'un coup.

Toute prête à offrir ses pétales au soleil qui se fait rare.
Soley...

Je rêve de mes deux pousses de lierre enroulées autour de mes doigts, qui se tissent, s'entrelacent, me portent en balançoire, m'entrainent dans des rêves profonds, lit d'appoint, lit de soin.
Quand on aura attacher les amarres, j'en ferrai une treille, un filet magique, pour qu'ils se répandent amoureusement, en couverture au bord de ma fenêtre.
Un fil un peu précieux mêlé sur de la corde de chanvre ou de lin.
Un fil de soie et du végétal.
Des papillons de tissu, des cocons, des vrais peut être...

Petits pois de senteur roses pâles.
Petits papillons qui s'étiolent doucement.

Toutes ces graines en attente...

Je voudrais une pousse, une poupée.

Des guirlandes d'étoiles, en origami, au fil crocheté, au bout des doigts.

De l'éclat précieux, rare, parce que simple.

Maman dort au chaud avec pucette qui se repose encore d'une nuit de fièvre un peu agitée.
Maman dort, petite femme s'étire.
Petite femme enroule sa nuque, ses épaules, toutes ses vertèbres, son bassin, embrasse le sol de ses paumes, se plie, remercie, remonte en lenteur, élance les bras au ciel, s'ouvre grand et remercie.
Smoke et écrit.

Il pleut.

Mon capitaine, j'ai mal, mais c'est doux, c'est chaud.
Les rires d'enfants emplissent mon coeur.
Les sourires me peignent les lèvres de couleur lumineuse.
Mes larmes roulent en filaments et je file, je file, c'est doux.

Mon capitaine, j'ai mal, mais je souries, tu vois?
Je sens les écorchures vives d'un ange aux yeux bleus.
Je ferme les miens sur le dedans des choses.
Je vogues sur bateau ivre.
Dans les remous des guerres sourdes.
Dans les trainées de poudre toutes prêtes à s'enflammer.
Je traînes mes aîles et mes questions.
Je cherche dans un format, Marine.
Une promesse de bleus.
Une misère céleste.

Une misère céleste et des appuis à trouver.
Une danse d'équilibriste sur larmes cristallines d'anges qui pleurent.

Maladroite.
Penchée.
Courbée.

Un moine me sourit sur l'autre rive.
Je veux traverser.

La couronne de fleur, la coiffe, de ma Dewi Sri de bois se sont cassées dans le voyage...
Côté gauche.
J'ai mal dans le sein, côté gauche aussi.
Ca tinte en écho.
Ca n'est qu'un pas grand chose.
Le coeur va.

Je veux aller chercher dans la forêt.
Recoller les morceaux.
Recoiffer.
Pencak Silat.
Cheveux "dégrainés".
En suivant un mulet blanc...

L'essence avant l'objet.
Ce que disent les choses.

Le temple du corps.
Le siège de l'esprit.
La croissance de la pousse arrêtée.
Le bois taillé.
L'amour dans les mains.
Le lotus des doigts ouverts.
Les pieds...
Les pas.

Je retourne en rêve dans ses bois, dans le froid.
Je contemple encore le ponton parfaitement agencé, la traversée.
Les eaux limpides, calmes, lumineuses.
Les bassins où l'on ne plonge pas le corps.
Le lac.
Le portail de pétales ardents.
Le lit de l'eau.
L'au delà.

Une porte d'entrée.
Deux cartes.
Une Tara blanche.
Un Hanuman.
Une marionnette indonésienne sur la porte.
Une maman, deux enfants.
De la famille, de la politique, de l'art.
Rassurée.

Des images d'un cottage.
Un ponton au dessus de l'eau.
Un bois rempli de neige.
Le cri d'un lynx.
Le cri d'un ours.
Un feu de cheminée.
Un vin chaud plein d'épices et de fruits mûrs.
Un thé brûlant.
De petites tasses japonaises.
Un bol de riz basmati parfumé au jasmin.
Une noix de beurre de soja qui fond.
Un bouillon de légumes clair.
Inspiration.
Expiration.
Poumons plein de fumées bleues.
Fumées bleues qui dansent sur la toile immense.
Marine.
Chevelure de femme océan.
Robe tempête.
Coeur lotus.
Bouche lotus.
Mains d'écume.
Mon capitaine soulève le voile...


Point de phare dans la nuit.
Des étoiles.
De petites bougies siégeant dans le verre peint.
Des couleurs qui vibrent en éclaboussant les écorces, la terre.

Un vieux piano.
Une guitare.
Un kayamb.
Des tablas.
Une harpe qui dort dans la forêt.
Le feu qui danse.

Des notes suspendues.

Des mots en sommeil.

Lenteur.

Grâce.

Légère...

Pelote.

Encre et lignes de temps.

Accords.
Désaccords.
Non, accords et point.

Point

Cercle

Fée verte

Cercle

Origine

Zamal au coeur

Blues dans la neige

Sang bleu

Fumée bleue

Mon capitaine,
si tu pouvais saisir le fil dans la tempête.
Sans m'écorcher, sans m'accrocher.
Tout juste enroulée autour de tes doigts.
Coeur Cerf Volant.

J'ai faim de ça...
Je t'aime
Je ne t'attends pas
Tu es là, dedans
Et c'est bien

Mood: Cocorosie - Turn me on

samedi 17 décembre 2011

Sacrifice sur l'autel de l'inhumain

Samedi 17 décembre 2011
Ma petite a de la fièvre, je suis moi même malade
Je finis de faire nos bagages pour partir
Il y a 3 ou 4 jours, je me suis faite agressée physiquement et verbalement
C'est la deuxième fois
Dans l'endroit même où je loges
Par la jeune femme qui sous loue, ne m'a pas donné de RIB pour que je paye mon loyer et ne m'a pas fait signé de bail
Ca fait un mois que je réclame que les choses soient clarifiées et en ordre
J'étais seule avec ma fille
Le 3eme colocataire, qui est supposé être mon nouveau petit ami - qui m'avait pourri une semaine pour une crise de parano jalousie totalement déplacé sans se soucier de comment je me sentais ni même ma fille - était absent
C'est la deuxième fois qu'elle m'agresse
Une première fois, il était là, j'ai choisi de privilégier l'aspect humain
Aujourd'hui je me dis que j'ai été la dernière des folles d'avoir fait confiance à l'humain
D'avoir ressenti de la compassion
D'avoir pardonné
D'avoir pris sur moi
En mettant ma fille et moi en danger
Parce que j'ai fait confiance à l'homme qui était avec moi
Elle a fouillé dans mes affaires, volé mes clefs, m'a empêché de sortir, m'a bloqué dans la même pièce que ma fille alors que je lui ai demandé de sortir pour ne pas qu'elle assiste à ça
Ma fille est venue s'accrocher à moi, elle l'a écrasée en me poussant
J'ai dû la mordre pour qu'elle me lâche
Elle a appelé la police, et c'est comme ça que j'ai su que la situation était totalement illégale et qu'elle pouvait tout à fait nous mettre à la porte
J'ai vécu ici, j'ai nettoyé, j'ai fait la cuisine, pas seulement pour moi
J'ai pris du temps pour elle, pour comprendre ses problémes
J'ai pris du temps pour comprendre l'autre, qui était mon ami
J'ai ressenti de l'amour
Je me suis retrouvée à avoir peur comme la petite fille de 8 ans que j'étais
Peur
Insécurité
Violence
Heureusement, les amis sont là...
Et lui, lui insiste, continue, et le seul à me parler comme si le probléme venait de moi, le seul
Continue quand j'ai ma fille dans mes bras
Continue à faire des grands sourires à ma fille
Alors qu'il la détruit autant que moi
Et moi je m'en vais
A l'heure où je devrais être dans les préparatifs de Noël
Je me retrouve sans toit fixe avec ma petite malade dans les bras
Le corps, le coeur, brisés
Avec tout juste le temps de pleurer pour me soulager
Complétement sous le choc
A vivre une nouvelle situation totalement irrationnelle
Aussi injuste que ça puisse l'être
Dévastateur pour moi mais surtout pour ma fille
Une petite fille de bientôt 3 ans qui a une faculté d'adaptation incroyable
A qui il faut expliquer encore qu'on doit partir, changer de maison, que les gens ici nous ont fait du mal, et qu'on ne les verra plus
Je suis épuisée
Epuisée et dégoûtée à en vomir
J'ai mal autant qu'on puisse avoir mal
Et heureusement pour moi, j'ai de l'argent
Mais l'argent ça ne repart pas un coeur dévasté
L'argent ça ne donne pas un environnement stable à une petite fille malgré tous les efforts de sa maman
L'argent ça ne soigne pas les traumatismes qui sont réouverts, béants, et alimentés par ce qui vient encore de se passer
Si être sincère, généreux, attentionné, plein d'amour à donner, prévenant, attentif, et soigneux, c'est s'exposer à la violence, à l'injustice et à la haine
Alors à quoi ça sert?

jeudi 15 décembre 2011

Someone like him

Un homme
Un ami
Un frère
Sincère
Franc
Sensible
Quitte à ce que ça soit trop
Qui dit les choses
Qui écoute
Qui considère l'être humain
Un qui comprenne la petite fille brisée qui a grandi trop vite
Un qui rassure la jeune femme qui cherche à s'épanouir
Un qui respecte la mère, et aime l'idée d'une mère en devenir pour un autre enfant ensuite
Un qui aime l'enfant déjà là
Responsable
Déjà construit
Déjà nourri émotionnellement, intellectuellement
Partage
Richesse de l'échange
Nourriture
Un qui n'a pas oublié de rester un enfant
Qui sait se remettre en question
Qui invite à se remettre en question s'il faut
Loin des non dits, de l'hypocrisie, du mensonge
Fidèle
Attentionné
Coriace
Assez sûr
De lui
De moi
De notre relation
Pour ne pas verser dans la jalousie, possessivité, paranoïa
Respect...
Loin de la violence
Celle des mots, celle des coups
Un homme
Avec ses blessures
Ses angoisses
Sa colère
Et surtout sa force dévorante de vivre
Son temps pour lui
Mon temps à moi
Pour nourrir nos univers séparément
Pour se retrouver avec soi et être mieux ensemble
Un homme... qui me fait sentir pleinement femme
Que je soutiens et qui me soutient
En quête d'équilibre mutuel
En regardant... dans la même direction
Un ami
Un frère
Un artiste
Une muse
De l'inspiration
Des projets
Les yeux ouverts sur le monde dehors
Se protégeant de ce qui est noirceur
Sans le perdre de vue
Générosité
Avidité de découvrir
Apprendre
Comprendre
Donner
Prendre
Vivre
Ici et ailleurs
Ensemble ou avec de la distance
Sédentaire ou nomade
Mais toujours sûr du toit du coeur
Pas peur des débordements d'émotions
Pas peur des coups durs de la vie
Prévoyant
Spontané
Réfléchi, un minimum
Amoureux...
De l'amour
Vraiment
Du sain
Du fun
Du sérieux
De la culture
Du jeu
Du bien dans nos pompes
Pour mieux fouler le sol légers
Un de ceux qui n'a pas peur de s'effondrer dans mes bras s'il en a besoin
Un de ceux qui aiment aller faire le marché avec moi
Un de ceux qui apprécie ma cuisine, ou mieux de la faire ensemble, encore mieux de la faire tout seul
Mais qui se foue royalement de bouffer un paquet de nouilles réhydratées à l'arrache
Un qui sait apprécier un bon vin rouge et qui peut roter quand même après avoir bu une bière
Un qui sache les petites attentions
La fleur qui tombe bien
Mieux, la graine à faire pousser...
Le petit mot laissé en vitesse quand l'autre dort
Les toasts coupés à l'emporte pièce
Les bougies autour du bain
Le massage avant de dormir
Les mains sur les yeux en arrivant par derrière dans la rue
Les chatouilles par surprise
Le réveil câlin
La virée avec planche et rollers en pleine nuit
La peinture sur les doigts, sur le visage
Les feuilles qui volent
La beauté nue du sommeil surpris
Le pantalon androgyne
L'écharpe qui entrelace
Les mains dans ses poches
Les bisous dans le cou
La course poursuite dans la rue
La boîte repas du déjeuner
Réinventer le quotidien
Etre bien...
Rire
Gueuler peut être parfois
Mais rire
Pleurer
Et sourire
Etre bien

Désaccord

Un jean noir juste un peu large, juste assez long, trouvé dans la rue, à peine retroussé
Une ceinture en métal avec nacres ovales, deux liens de cuir
Juste assez pour faire tenir avant le tombé des fesses
Un tee shirt noir coton dans le fute
Une paire de collants noirs
Une paire de guêtres noires
Chaussures Roxy chocolat wazabi lait de soja à la cerise
Une touche de rouge sur les ongles
Une dans les cheveux
Mini barettes noires en serre tête, décalées
Un mini papillon vert pince crabe pour faire tenir le chignon en vrac sur le côté
Boucles dread propres
Une petite tresse qui tombe sur le côté rasé découvert

Un tee shirt évasé manches courtes kaki
Un gilet kaki en coton sans manche noué sous les seins par un fin lacet
 Mon pull destroy manches longues coupé milieu ventre, avec sa touche de dentelle sur le tour de la capuche, et bande fourrure et imprimé tigré blanc gris, coupé façon col kimono de geisha
Un gilet en dentelle noir ouvert
Un pull court manches courtes façon kimono, kaki, bandes marron imprimé fleurs noirs sur les manches et en triangle sur le devant, longues bandes noires en stretch milieu poitrine qui tombent jusqu'aux genoux, coupé façon col kimono de geisha
Une super ceinture écharpe obi fait par une amie, grise, brodée vert wazabi flashouille et blanc et noir, autour du cou: des croix un rien flambantes

L'habit ne fait pas le moine, mais en dit tellement long sur le dedans au dehors

Désaccord

Je le vois en rayures noir et rouge
Du kaki...
Une capuche large, très large
Il fuit les slims
Les cols en V et les tee shirts moulants
Y'aurait du orange, du brique, du bleu nuit, du turquoise, des verts, qui flottent dans l'air

Et des morceaux de coeur en verre dans les mains

Quelques plumes brûlées tombées sur le col...

C'est une histoire de chroma-thérapie, de chromatologie  
Une affaire de boy friend pants
De body à rayures
Des grosses mailles
De bretelles
D'harmonie
De colère et d'amour
De protection
bien loin du superficiel
simplement affirmer
coder
cultiver un accord qui sonne

me manque des mitaines rouge, orange brique, kaki, noir, bleu turquoise
me manque des mains ouvertes et les doigts qui vagabondent en terrain conquis

des graines à faire germer
des fleurs
des champs de fleur
un brin d'herbe entre les dents